Joaddan ADAMS

ProfessionConseillère en vente de prêt à porter
Age30 ans
Taille1m68
Langues pratiquéesfrançais, espagnol et anglais
Candidate 9 tkdv mt25 4240 final hd min

Raconte-nous qui tu es en 5 lignes et comment tu souhaites te mettre en avant pour cette élection.
Mon prénom, Joaddan, est d’origine hébraïque et a été découvert par les miens lors d’une méditation de la Bible. Je m’appelle aussi Raihono, qui signifie en tahitien « lien céleste », inspiré des prénoms de ma fratrie. Et enfin, je porte avec fierté, le nom de famille Bottari, celui de mon pilier, ma Maman. Je suis une jeune femme de 30 ans, née à Tahiti, issue d’une double origine : polynésienne par mon père et calédonienne par ma mère. Ma sœur, entourée de garçons, a prié pour ma venue, et je suis arrivée. Rêveuse et spontanée, dans la vie, je me laisse guider par l’amour, la passion, l’authenticité et la gratitude. Miss Tahiti est pour moi l’opportunité de prouver qu’il n’est jamais trop tard pour oser. Et au cours de cette élection je souhaite représenter mon pays avec sincérité, humilité, simplicité et fierté.

Quels sont tes centres d’intérêt ?
Mes centres d’intérêt sont variés, mais ils ont tous un point commun : l’expression artistique. En effet, j’ai exploré la danse, le dessin, la peinture et la gravure, mais ce qui me passionne actuellement par-dessus tout, c’est le chant. J’aime transmettre des émotions à travers la musique, qui est pour moi une véritable thérapie.

Quelle est ta devise ?
Ma devise est « Suis ton cœur ». Car même si parfois cela peut paraître insensé, je crois que c’est là que se cachent les réponses qui nous guideront là où nous devons être.

Une qualité que tu souhaites mettre en avant :
L’authenticité, car toute ma vie, je me suis battue pour être la plus sincère possible avec les autres et surtout avec moi-même. Je crois fermement que c’est ainsi que l’on devient la meilleure version de soi.

Un défaut que tu ne peux pas nous dissimuler ?
Mon plus grand défaut ? Mon entêtement, sans hésitation ! (rires) Quand j’ai une idée en tête, difficile de me faire changer d’avis. Mais c’est aussi cette détermination qui m’a menée jusqu’ici, alors finalement, c’est peut-être une vraie force !

Une petite manie au quotidien ?
Une petite manie ? Je vous en donne une grosse… (rires). Je passe ma vie sur les écrans ! En effet, il n’est pas rare de me voir collée à mon téléphone, ma tablette ou mon ordinateur. Que ce soit pour écouter de la musique, regarder des vidéos ou partager du contenu, difficile de m’en détacher !

Comment te vois-tu dans 10 ans ? Travail, famille ?
Dans 10 ans, je me vois toujours aussi authentique et épanouie qu’aujourd’hui. Ancienne Miss Tahiti, et même Miss France, je serai une femme indépendante et accomplie.
Professionnellement, je me visualise avec plusieurs casquettes : chanteuse, globetrotteuse, comédienne, créatrice de contenu, artiste… tout ce qui me permet d’exprimer ma créativité.
Personnellement je m’imagine – sans pression – mariée et maman d’au moins deux enfants, un garçon et une fille si possible, parcourant le monde. Et surtout, je me vois vivre dans une abondance telle que je puisse en faire profiter toute ma grande famille

Quels sont tes goûts musicaux ?
Mes goûts musicaux sont divers et variés, je peux apprécier du jazz comme de l’afro, du R&B comme de l’électro mais mon genre musical préféré est la pop avec des artistes comme Billie Eilish et Sabrina Claudio.

Pratiques-tu un art ? Lequel ?
Petite, je rêvais de vivre de l’Art sous toutes ses formes : danser, dessiner, peindre, créer, écrire, et même graver (formation au Centre des Métiers d’Art de la Polynésie française). Mais récemment, c’est surtout l’art de chanter qui occupe une place spéciale dans ma vie. C’est quelque chose qui me fait vraiment vibrer et m’épanouir pleinement.

As-tu déjà voyagé ? Quel pays/île as-tu préféré et pourquoi ?
J’ai eu la chance de voyager dans plusieurs îles de la Polynésie française, comme Moorea, Raiatea, Huahine et plus récemment Rangiroa. Chacune possède une aura reposante et un charme fou. Je rêve encore de découvrir d’autres archipels, pour me ressourcer pleinement et porter au mieux les couleurs de notre fenua.
À l’international, j’ai visité Rarotonga, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, la France et l’Allemagne. Mais l’Espagne reste mon plus beau souvenir. J’y ai terminé ma licence grâce au programme Erasmus et j’y ai vécu des moments inoubliables. Ce pays m’a profondément marquée par la chaleur de son peuple et la richesse de sa culture. Un véritable coup de cœur.
Et plus tard, j’aimerais poser mes valises quelque part en Amérique Latine ou en Asie, pour continuer à m’enrichir d’autres horizons.

Quelle est ta fleur préférée, pourquoi ?
Ma fleur préférée pousse dans mon jardin, mais je n’en connais même pas le nom (rires). Je chercherai plus tard…
Ses pétales blanches lui donnent l’apparence d’un papillon, posé sur une tige élancée semblable à celle du ‘Opuhi, elle-même dressée sur une racine de type gingembre. Son parfum à chaque fois qu’elle fleurit est tellement enivrant que je ne peux m’empêcher d’en cueillir et en porter une. 
Ce que j’aime chez elle, c’est sa beauté naturelle, et surtout cette façon qu’elle a de parfumer l’air sans rien demander. Un peu comme j’aimerais être, d’ailleurs.

Cuisine-tu ? Quel plat est celui que tu réussis le mieux ?
Presque toute ma vie, ma mère a cuisiné pour moi, et je me suis toujours dit que je ne serais jamais capable de faire d’aussi bons plats. 
Puis, le jour où j’ai dû quitter le cocon maternel, j’ai découvert que ce n’était pas si sorcier. Cependant, je préfère les plats simples aux plats sophistiqués, c’est pourquoi je dirais que ce que je cuisine le mieux, ce sont les pâtes pua’atoro.

Quel est ton film culte, pourquoi ?
Le film culte qui me vient à l’esprit est « Raiponce ». Certains feront le lien avec ma sœur, qu’on surnomme parfois ainsi, car elle a eu, pendant de longues années, les cheveux super longs, tout comme moi. Cependant, j’ai choisi ce Disney pour d’autres raisons.
Ce que j’admire chez Raiponce, c’est sa passion pour la créativité et ses journées remplies d’occupations artistiques diverses et variées. Comme elle, je suis quelqu’un de très enthousiaste à l’idée d’apprendre et de pratiquer des activités tout aussi enrichissantes les unes que les autres.
J’admire aussi beaucoup la manière dont elle respecte Gothel, sa mère adoptive, malgré les règles strictes de la maison, et le courage qu’elle a eu de quitter son cocon pour partir à la découverte de l’inconnu et poursuivre ses rêves, quels que soient les risques à prendre.
Aussi, je m’identifie énormément à elle, car aujourd’hui, je souhaite aussi découvrir et comprendre pourquoi les lanternes s’envolent dans mon ciel.

Quelle est ta série préférée, pourquoi ?
Je ne sais pas comment vous allez le prendre, mais ma série préférée est « 13 Reasons Why ». Je trouve qu’elle illustre très bien la réalité de notre jeunesse, avec ses problématiques de harcèlement, mauvaises fréquentations, alcool, drogues, sexe, et même suicide.
Certes, l’histoire est à la fois choquante et bouleversante, mais c’est justement ce qui, je pense, était voulu par les réalisateurs : éveiller les consciences des parents sur les limites qu’ils imposent à leurs enfants et l’attention qu’ils devraient leur porter. Mais aussi, sensibiliser les jeunes aux dangers auxquels ils peuvent être confrontés dans la vie.
Cette série, bien que difficile à regarder, pousse à la réflexion et à la prise de conscience.

Quel est ton animal totem, pourquoi ?
Mon animal totem a toujours été l’oiseau, symbole de liberté et de voyage. Mais pour Miss Tahiti, c’est le papillon qui s’est imposé à moi. Depuis le début de cette expérience, tout semble me ramener à lui.
Quand le chiffre 9 m’a été attribué, j’ai découvert qu’il symbolisait la fin d’un cycle et le début d’un autre. J’ai trouvé cela particulièrement parlant, car c’est exactement ce que représente pour moi ce concours de beauté : une transition. Un chemin qui, je le sens, transformera la chenille que je suis en un merveilleux papillon, prêt à s’envoler.
Cet insecte aurait pu rester un simple détail, mais laissez-moi vous raconter comment, au fil des jours, il n’a cessé de se manifester. Lors de la visite de la bijouterie haut de gamme Joy, j’ai tout de suite remarqué le papillon sur leur logo, symbole d’évolution et de transformation. Plus tard, lors d’un atelier Ikigai à la Mokai Academy, le formateur a, lui aussi, évoqué la métamorphose du papillon. Et ce soir encore, en cherchant le nom de ma fleur préférée qui pousse dans mon jardin, j’ai découvert qu’il s’agissait de la fleur de gingembre papillon. Incroyable, non ?
Pour la suite, je n’attends rien… si ce n’est d’autres inattendus.

Quel est ton crush célèbre ?
Je n’ai jamais eu de vrai crush sur une star : aucun poster dans ma chambre, aucun fond d’écran sur mon téléphone. Mais s’il fallait en choisir un, ce serait l’acteur britannique Theo James. Découvert dans « Divergente », redécouvert dans « The Gentlemen », il incarne pour moi un parfait mélange de charisme, de classe et de mystère. Le genre d’homme qui, en entrant dans une pièce, te fait oublier le reste du monde.

Le truc que tout le monde adore et que tu détestes ?
Les films d’horreur ont énormément de fans, mais je n’en fais pas partie. À part me blottir dans les bras de quelqu’un (rires), je ne trouve aucune satisfaction à me faire peur. Je préfère largement les comédies, qui ont pour but de me divertir et de me faire rire.

Ton produit local indispensable, pourquoi ?
Mon produit local indispensable est sans aucun doute la perle de Tahiti. J’adore la porter en boucles d’oreilles, autour du cou ou au poignet.
Pendant longtemps, j’ai emprunté les bijoux des deux femmes les plus importantes de ma vie : ma mère et ma sœur. Aujourd’hui, je porte des créations de Joy, et j’en suis tellement fière et émue. 

La perle me rappelle non seulement Tahiti, mon île natale, mais aussi la profondeur et la beauté des yeux sombres de la vahine typée polynésienne.

Es-tu impliquée dans la culture polynésienne, de quelle manière ?
Évidemment ! Comment ne pas être impliquée dans une aussi belle culture que la nôtre ? Elle me fait tellement vibrer, si vous saviez ! Lorsque j’entends les to’ere, une énergie puissante m’envahit, mes pieds me chatouillent et mes hanches suivent naturellement.
J’ai commencé la danse tahitienne lorsque j’étais adolescente, à la maison, avec des amies de la famille. Puis, au collège et au lycée, j’ai approfondi mes connaissances, notamment avec l’option danse du baccalauréat pour laquelle j’ai obtenu 18 sur 20. J’ai également eu la chance de pratiquer dans l’école de danse de Kehaulani Changuy, qui m’a transmis son admiration et sa passion pour cette danse. Il y a deux ans, après de longues années sans pratiquer, j’ai eu l’honneur d’être sélectionnée pour participer au grand Heiva avec la fameuse troupe de Terau, Ori I Tahiti, qui a remporté la deuxième place de cette édition-là. J’ai aussi eu l’opportunité d’étudier l’art polynésien de la gravure sur nacre pendant une année complète au Centre des métiers d’art de la Polynésie française. Travailler cette matière brute pour en faire ressortir ses magnifiques couleurs a été une expérience fascinante. Aujourd’hui, même si je ne souhaite pas en faire un métier, je suis fière de pouvoir créer mes propres bijoux. J’aimerais maintenant me perfectionner dans l’apprentissage de notre langue et de notre histoire.

Es-tu membre d’une association ? Si oui, laquelle ?
Je ne suis plus très active, mais je fais partie de deux associations. L’ADA LSR (Amicale Des Anciens du Lycée Samuel Raapoto) rassemble les anciens élèves et membres du personnel à travers diverses manifestations, comme le concours de beauté de l’établissement. Quant à Hiva Ora, l’association des élèves et anciens élèves du Centre des Métiers d’Art, elle met en avant les talents artistiques des élèves du CMAPF. Chaque année, elle est sollicitée pour réaliser les trophées du FIFO, et en 2024, nous avons travaillé sur la création de costumes pour le groupe Temaeva, qui s’est ensuite produit au FEST PAC.

Quelle Miss Tahiti t’a le plus marquée, pour quelles raisons ?
La Miss Tahiti qui m’a le plus marquée est sans hésiter la gagnante de l’année 2004, qui n’est autre que ma grande sœur, Raipoe Adams.
Je la connais personnellement et je peux dire qu’elle méritait véritablement sa victoire, car elle est aussi belle intérieurement qu’extérieurement.
D’ailleurs, pour Miss France, je l’aurais vue sur le podium bien plus haut que la quatrième dauphine. Était-ce un problème de taille ? Je ne sais pas, mais si c’était le cas, je veux prouver cette année que la beauté d’une femme ne dépend pas de sa taille, mais de son charme, qui vient de l’intérieur.
Ce qui m’a aussi beaucoup marquée chez elle, c’est sa capacité à adapter son discours aux personnes qu’elle rencontre. Peut-être qu’un jour, si j’ai l’occasion, je vous en dirai plus (rires).

Quelles sont les raisons de ton inscription à l’élection de Miss Tahiti 2025 ?
Vous imaginez bien qu’après être devenue la petite sœur de Miss Tahiti 2004, j’ai grandi avec énormément d’encouragements à suivre ses pas.
Quand j’étais plus jeune et, je l’avoue, plus belle (rires), je ne me sentais pas prête pour cette prestigieuse expérience. En fait, j’avais surtout d’autres priorités, comme servir dans mon église et être une fille exemplaire pour les jeunes de mon âge.
Mais depuis j’ai mûri, un peu trop peut-être (rires) et j’ai réalisé que je ne savais toujours pas m’aimer comme il se doit. Et puis, le déclic est venu à l’approche de mes 30 ans. Je me suis dit que Miss Tahiti pourrait être exactement ce dont j’avais besoin pour devenir la meilleure version de moi-même. Alors, même si je ne correspondais pas à tous les critères du règlement, j’ai décidé de tenter ma chance et de candidater.

Pour toi, que représente Miss Tahiti ?
Pour moi, Miss Tahiti, c’est cette beauté polynésienne qui vient du cœur, celle qui ne cherche pas à briller, mais qui rayonne naturellement et illumine les gens autour d’elle. Je l’imaginais autrefois au teint hâlé, les cheveux ondulés comme les vagues de l’océan. Aujourd’hui, je la vois métissée mais avant tout authentique, unique, profondément ancrée dans sa culture… et prête à conquérir le monde.

Quels sont tes atouts pour remporter le titre ?
Je pense humblement avoir plusieurs cordes à mon arc. La première, c’est ma taille ! Je suis petite, et après une Miss France plus âgée, une autre aux cheveux courts, pourquoi pas une Miss France plus petite ? Bon, on n’y est pas encore… mais je m’y vois déjà (rires)!
Mon deuxième atout, c’est ma foi. Je crois profondément qu’il n’y a rien de plus puissant que de croire en la vie et en son propre potentiel. Cette année, j’espérais de tout cœur vivre l’aventure Miss Tahiti. Rien ne garantissait que j’avais une chance, mais j’ai remis mon destin entre les mains du Maître de l’univers. Je lui ai dit : « si c’est ma place, alors ouvre les écluses des cieux ». Et aujourd’hui, j’ai l’impression que les planètes se sont parfaitement alignées.
Enfin, je dirais ma maturité. Trente années de hauts et de bas, d’apprentissages et de remises en question m’ont forgée. Je me sens prête, solide, et surtout disposée à représenter au mieux notre Fenua avec tout mon cœur.

Quel message essentiel souhaiterais-tu transmettre si tu étais élue ?
Si je suis élue, je voudrais transmettre un message simple mais essentiel : « aime la vie que tu choisis, aime-toi assez pour briller, et aime les autres, car c’est là que commence le vrai bonheur. »

Quel est le fait d’actualité internationale qui a retenu ton attention ces 6 derniers mois ? Pour quelle(s) raison(s) ?
Le fait d’actualité internationale qui m’a le plus marquée ces six derniers mois, c’est la victoire d’Angélique Angarni-Filopon en décembre 2024, devenue Miss France 2025. C’est la première trentenaire à remporter ce titre, et sûrement pas la dernière (rires) !
J’ai vu que plusieurs médias étrangers en avaient parlé, et j’ai été très agréablement surprise de constater que les concours de beauté évoluent vers plus d’inclusivité. Pour moi, la plus belle femme de France, c’est une femme qui sait ce qu’elle vaut, c’est-à-dire bien plus qu’un physique. C’est cette victoire qui m’a donné confiance pour me lancer et candidater cette année.

Que penses-tu de l’actualité polynésienne cette année ?
Bien que je passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, à part les préoccupations liées au nombre élevé d’accidents de la route et de suicides, je ne suis pas toujours au courant des événements récents.
Cependant, je sais que la Polynésie française fait face à une hausse du coût de la vie, ce qui pousse de plus en plus de familles à multiplier les sources de revenus pour faire face aux dépenses croissantes et subvenir aux besoins du foyer.

Partager cette page !

Candidate 8 tkdv mt25 4056 final hd minHilina’i TAMARII
Candidate 10 tkdv mt25 4309 final hd minRachel MOUTAME